Croûtes - célébration terreuse
(Création 2021)
Une ville. Une place. Une butte de terre.
500 millions d'années traversées en 50 minutes par cinq joueurs.
De la conquête des premières algues sorties des océans, aux vers de terre grands recycleurs de la vie organique, en passant par un combat de lutte entre Adam et Eve, une conférence sur la micro-faune, une transe de la bêche, des projets d'aménagement pour votre ville,...
Peut être recevrez-vous un peu de terre dans la main ou sur la tête.
Peut être que vous trouverez ça beau, drôle, étrange, ou les trois à la fois.
Croûtes – célébration terreuse est une fresque sensible et joyeuse en hommage au sol vivant.
Attention, vidéo suivante susceptible de divulgacher le spectacle:
A l’heure de cette prise de conscience massive de la dégradation de la biodiversité et du malaise que provoque l’irréversibilité de ce constat, nous cherchons avec ce spectacle, à interpeller les imaginaires et les sens des spectateurs face à cette entité, indispensable à toutes vies terrestres, et pourtant extrêmement fragilisée: le sol vivant.
Et nous souhaitons pour ce faire, écrire une fresque joyeuse et sensible mettant en jeu l’histoire de notre rapport au sol vivant, des origines à aujourd’hui, pour mieux le recomposer.
Nous allons modifier le paysage urbain le temps d’un spectacle, en y installant une image, celle d’une croûte, d’une tâche, d’une terre, sale pour certains, promise pour d’autres, cette butte qui est notre sujet et notre terrain de jeu.
Qu’elle soit jardin d’Eden, chantier, décharge, observatoire, podium, taupinière ou ruine, nous allons raconter avec démesure et humour, l’insatiable obsession de l’Homme à maîtriser la terre.
A la manière des fêtes païennes et du carnaval, souvent centrés sur des incarnations de la nature et la satyre des catégories sociales, nous allons jouer cette fête en trois temps : l’arrivée des Hommes sur terre, l’épuisement du sol et des Hommes, et les Hommes qui recommencent… autrement ?
« Faire une fête autour d’un tas de terre pour exorciser les écueils sur lesquels la société occidentale butte dans son rapport à la terre, et dessiner un « nouveau » rapport au monde qui enterre le dualisme sujet-objet, culture-nature. »
Phrase de synthèse de la résidence d’écriture - février 2020.
« C’est un peu le feu de la Saint Jean, mais avec une butte de terre ».
Phrase de clôture de la synthèse de la résidence d’écriture - février 2020.
L'équipe: lien vers les bios
Idée originale : Albane Danflous
Metteur en jeux : Michael Egard
Chorégraphe: Philippe Priasso
Joueuses et joueurs : Jonathan Aubart, Albane Danflous, Juliette Frenillot, Emilie Marin, Gabriel Soulard
Production : Maria-Sophie Boizard
Régie générale et construction : François Marsollier
Création sonore : Josepha Pelpel et Gabriel Soulard
Artificier: Achil Bras
Avec la participation de Matthieu Duperrex (philosophe - Université de Toulouse-Jean Jaurès, collectif Urbain, trop urbain), Daniel Cluzeau (maître de conférence à l’université Rennes1, écologie du sol), Kévin Gourier (fossoyeur communal de la Ville d’Alençon), des habitants du quartier Villeneuve à Alençon, des lycéens de Rosa Parks à Rostrenen, de Sylvie Bernard, Barthélémy Guéret, César Roynette.
Sortie: été 2021
Production, co-productions et résidences :
Cie Mycélium – association Ces dames disent et compagnie – Alençon / Le Fourneau – CNAREP – Brest / Atelier 231 – CNAREP – Sotteville-lès-Rouen / Eclat(s) de rue - Ville de Caen / Au bout du plongeoir – Thorigné-Fouillard / Le POLAU - Saint-Pierre-des-Corps / Le Tapis Vert – La Lacelle / Chapel-Mêle - Alençon / Compagnie OCUS – Saint-Germainsur- Ille / Scène Nationale 61.
Aide à la création : DRAC Normandie / Région Normandie / Département de l’Orne / Ville d’Alençon / Réseau RENAR / « PEPS » - Plan pour les Espaces Publics vivantS, financé dans le cadre du Fond d’urgence culture 1, volet 2 de la Région Normandie.